Présentez-vous brièvement à nos lecteurs
Je m’appelle FOSSO Marcel, enseignant de formation en exercice dans l’enseignement diocésain depuis 1980.
Depuis quelle date assumez-vous cette charge de Directeur diocésain?
Je l’assume depuis Juillet 1999.
Est-ce facile d’être un SEDUC dans un diocèse comme celui de Nkongsamba ?
Il s’agit d’un service et d’une fonction. Rien n’est facile d’emblée. Il s’agit d’une marche que je pilote, d’une marche dont je tiens le gouvernail, mais d’une marche d’ensemble. Je pense qu’il est facile d’une part et d’autre part ce n’est pas facile. Mais en gros, c’est facile dans la mesure où chacun des collaborateurs s’efforce de jouer son rôle, la barque avance, peut-être pas à la vitesse voulue, mais avance quand même grâce à la convergence des efforts. Je peux dire qu’il est facile bien qu’il y ait des problèmes dans le diocèse de Nkongsamba… ce n’est pas aussi facile parce qu’il faut déployer des énergies, des efforts et c’est facile parce que c’est la marche d’ensemble pilotée par le Christ qui est celui-là qui nous a appelé spécifiquement et nous a envoyé chacun là où il se trouve.
Quelles sont les difficultés majeures que vous rencontrez au quotidien dans l’exercice de votre mission ?
Nos difficultés majeures se trouvent dans le fonctionnement normal de l’enseignement diocésain. Je parle du fonctionnement des différents services, le paiement des salaires, la formation du personnel, la modernisation des structures d’accueil, l’entretien des structures existantes, la qualité des enseignants que nous devons avoir dans le Diocèse de Nkongsamba pour le service d’Eglise.
Sur quoi comptez-vous pour pouvoir surmonter ces difficultés-là ?
Le Christ nous dit « sans moi, vous ne pouvez rien », comme pour dire que « avec moi, vous pouvez tout ». ce qui nous fait avancer c’est le fait que le Christ lui-même anime, qu’il est le grand timonier de cette grande machine.C’est aussi le fait que tous les collaborateurs que sont les administrateurs, les enseignants, les responsables des associations des parents d’élèves, … font que le travail soit facile et que chacun le porte joyeusement avec beaucoup de foi. C’est cela qui fait que nous avancions malgré les difficultés. Parce que le Christ est lui-même porte fanion et nous le suivons avec foi, détermination, et courage.
Pourquoi l’Eglise Catholique persiste-t-elle à continuer à dans l’œuvre de l’éducation alors qu’il y a tant de difficultés, alors que l’Etat n’apporte plus de subventions ?
L’Eglise persiste parce que sa raison d’être, c’est l’évangélisation. Et l’école est un des meilleurs moyens dont dispose l’Eglise Catholique pour faire passer son évangélisation ; cette évangélisation est la diffusion du message du Christ ; or le Christ est venu pour que les hommes soient sauvés. Retournant en chair et en os vers son père, il a laissé à ses disciples de poursuivre cette mission salvatrice. L’église a cette mission salvatrice de dire à chaque homme « lève –toi, prends ton grabat et marche ». nous sommes dans une société qui a des difficultés, elle est malade. Et l’église a le devoir de relever cette société qui est malade et on ne peut relever une société qu’à travers les hommes. Les adultes sont déjà verrouillés, durs, pas autant flexibles que les jeunes. C’est donc à travers les jeunes qu’on peut relever cette société qu’on peut conduire sur un chemin de nature à nous faire sortir des ténèbres. Alors, l’église catholique, après un certains nombres de constats a décidé de s’impliquer dans cette mission parce que dans notre société, il ne fait pas bon vivre… aujourd’hui comme hier, le camerounais veut aller ailleurs, il cherche à sortir du Cameroun ; jeunes et adultes cherchent à sortir du Cameroun parce que dans notre société, il ne fait pas bon vivre. L’église voudrait contribuer à bâtir une société de façon honorable, une société solidaire, où les enfants concourent au développement, où le partage est réel, où on partage les biens, les acquis, où on partage les connaissances, une société où Dieu est au centre ; une société qui a à son centre, le créateur de cette même société et alors l’église s’implique parce que les valeurs ne sont pas apportées par les autres ordres enseignants. L’église agit donc sur le cœur, sur les consciences, l’église façonne l’autre pour faire son bonheur. Sachant qu’il ya ce vide, si l’église n’intervient pas, l’église apporte ce complément à travers les écoles. C’est pour cela qu’il faut un type d’enseignants catholiques parce que l’église rêve d’offrir un type de société fait d’un type d’hommes. Or ce type d’hommes ne peut être façonné que par l’église et son école. Au sortir de nos écoles, nous sommes sûrs que, même si tout le monde ne pratique pas et que quelques uns s’efforcent de mettre en application ce qu’ils ont appris à l’école catholique, nous parviendrons progressivement à bâtir une société où il fait bon vivre,…, où Dieu vit et où il est reconnu comme sauveur ;
Vous détenez un des plus grands scores de longévité à cette charge, à quoi est due cette longévité
Je ne sais à quoi est due cette longévité parce que la fonction que j’assume est une fonction d’Eglise et je rends un service. Ce n’est pas moi qui aie demandé à être nommé secrétaire à l’éducation et le responsable du diocèse de Nkongsamba, Monseigneur l’Evêque, a pensé qu’il pouvait me nommer à la tête de l’enseignement diocésain. Il l’a fait et j’ai accepté avec joie et l’assume. C’est lui donc qui sait pourquoi je suis encore là, parce qu’il m’a donné une charge, une fonction et il n’a pas dit combien de temps j’allais y mettre. Comme je suis encore là, c’est plutôt lui qui est mieux placé pour dire pourquoi je suis encore là aujourd’hui. Ce qui est sûr c’est que je suis heureux de savoir que l’Eglise me fait une telle confiance éblouissante et je rends grâce à Dieu pour ça.
En près de quinze ans à cette charge, avez-vous l’impression que vous avez fait ce que vous aviez à faire ?
Je suis content de ce qui est fait jusqu’à présent. Je rendrais éternellement grâce à Dieu. Parce que je constate que la machine avance avec beaucoup de fruits et ces fruits me donnent la joie…Quand vous semez une graine, elle germe et donne des fruits alors vous pouvez dire que voilà les résultats du travail. Nous sommes entrain de faire une marche qui s’opère vers l’excellence avec beaucoup de fruits visibles par tous. Je ne sais si les objectifs sont atteints mais je vois les fruits qui se multiplient au fil des années. Je rends grâce à Dieu… comme il s’agit d’une longue marche, nous la faisons avec autant de fruits. D’autres parts, je me dis que si j’avais déjà atteint les objectifs fixés, je ne serai plus au secrétariat à l’éducation. J’ai l’impression que si je suis encore au secrétariat à l’éducation c’est peut-être parce que ceux qui m’y ont placé jugent que, quelques objectifs sont atteints mais pas, tous, parce que là où on espère que j’arrive, je ne suis pas encore arrivé… Et je remercie de tout cœur tous ceux avec qui je fais cette route…
Y a-t-il des choses que vous regrettez n’avoir pas fait jusqu’ici ou que vous regrettez avoir mal fait ?
Je suis un être humain, donc imparfait. Je ne peux pas dire que j’ai toujours bien fait. Et l’homme avance avec les imperfections de sa vie et donc capable de beaucoup d’erreur. Il y a des choses que j’aurai souhaité qu’elles soient faites aujourd’hui. c’est vrai que les conditions de travail et de vie des enseignants s’améliorent progressivement mais en matière des salaires des enseignants, on a l’impression, en se situant à quelques établissements, que l’objectif est atteint puisque plus les années passent, les enseignants ont douze mois de salaires. Mais leurs arriérés, leur ancienneté restent gelés parce que nous ne sommes pas encore arrivés à l’étape où cela va être dégelé. C’est une situation que les enseignants portent douloureusement, surtout ceux qui ne voient pas de tous les côtés ; dans beaucoup de collèges et dans toutes
nos régions scolaires, les salaires restent irréguliers. Les enseignants d’aucune de nos régions scolaires (Education de base-ndlr) n’ont encore eu douze mois de salaire. La moyenne se situant autour de neuf mois, neuf mois et demi… en regardant la marche accomplie, en voyant la manière dont les enseignants se dévouent, en voyant les salaires, on a de la souffrance. Mais nous espérons qu’il arrivera un jour où la tête ira hors de l’eau et les salaires seront régulièrement payés, les avancements dégelés, les primes dues versées… voilà ce que nous pensons n’avoir pas totalement fait.
Vous sortez d’une tournée dans les régions et unités scolaires du Diocèse de Nkongsamba : qu’est ce qui a motivé cette tournée ?
une armée gagne des combats grâce à un certain nombre de facteur : les hommes, les munitions mais aussi grâce aux stratégies. Notre tournée est motivée par le fait que nous nous sommes rendu compte qu’il fallait, comme nous l’a rappelé le premier responsable du Diocèse, « retourner à la spécificité de l’enseignement diocésain » et qu’il fallait « rechercher l’excellence ». les deux défis devenus mots d’ordre sont la première motivation de notre tournée. Il s’agissait de faire savoir aux enseignants qui doit être éducateur diocésain ? quelle est l’importance du service à lui confié ? quelles sont les exigences de ce service ? quelle est la portée de ce service ? quelles sont les armes qu’il doit mettre à son compte pour réussir sa mission ? en résumé, il s’agissait de rappeler à l’éducateur diocésain qui il est et de lui rappeler quel est le projet éducatif et la philosophie de l’enseignement diocésain, de l’amener à s’approprier la spécificité de cet enseignement…
Que retenez-vous de ce tour du propriétaire que vous avez effectué ? Avez-vous l’impression que ces messages ont été bien accueillis ?j’ai le sentiment d’un homme content, je suis heureux et comblé de par l’attitude des éducateurs de ce diocèse pendant que nous causions. Les questions importantes qu’ils posaient, les contributions fortes que les uns et les autres ont apportées, les engagements que les éducateurs ont d’une manière ou d’une autre pris, ouvertement, les appels à multiplier de telles rencontres pour rendre un service de qualité à l’église afin que notre société ait des personnes idoines pour la gérer,..., sont autant d’éléments qui fondent ma satisfaction.
Quelles suites entendez-vous donné à la doléance spécifique des arriérés de salaires qui vous ont été présentés ?
chaque fois qu’il ya des questions de ce genre, j’ai donné la réponse que j’ai toujours donnée. Il faut être réaliste ! les arriérés de salaires ont été accumulés parce que les rentrées financières ne permettaient plus d’assurer les salaires à payer aux enseignants. Alors encore aujourd’hui, nous continuons à accumuler les arriérés de salaires ici et là. Les avancements sont gelés. Quand les enseignants me demandent ce qu’il faut faire pour payer les arriérés de salaires, je leur dis qu’il faut patienter. La patience n’a jamais trompé et surtout il faut rendre service à la société et à l’église à travers les enfants que les parents nous confient ; je suis convaincu que nous si rendons un service de qualité, il y aura des enfants de qualité et les parents vont nous faire davantage confiance, le nombre d’élèves va davantage croître, notre société va davantage être soulagée parce qu’elle aura progressivement en son sein des personnes de qualité, aptes à faire d’elle une société où il fait bon vivre. Il faut combattre le mal par la racine ; pour espérer percevoir les arriérés de salaires, il faut rendre un service tel qu’il permette d’obtenir des entrées financières permettant d’abord de payer es salaires et disposer d’un reliquat subséquent pouvant être utilisé pour payer les arriérés de salaires ou tout au moins à les amorcer pour ceux encore en service. Pour ce qui est des arriérés des enseignants déjà en retraite, nous les payons progressivement en comptant sur la caisse "Droits et Dettes". C’est une caisse dérisoire, mais qui nous permet tous les ans de donner de façon symbolique, de petites avances sur les arriérés de salaires aux enseignants retraités, aux veuves des enseignants morts en service, aux enseignants partis de l’enseignement diocésain,… si nous le faisons pour les enseignants en retraite, cela signifie qu’un jour avec la grâce de Dieu, nous le ferons pour les enseignants encore en service. Toutefois il convient de relever que l’année dernière, l’Etat du Cameroun à travers une organisation internationale, a fait une avance sur les arriérés de salaires pour les années scolaires 1994-1995, à l’éducation de base. Nous espérons que cette action va se poursuivre et que l’Etat ou les autres bienfaiteurs vont faire quelque chose pour les enseignants du secondaires. Globalement, les arriérés de salaires dus aux enseignants sont entrain d’être payés d’une manière ou d’une autre mais prioritairement à une catégorie d’enseignants.
Ya-t-il une réflexion allant dans le sens de sécuriser les carrières de enseignants du diocèse de Nkongsamba, entendu que un Directeur d’école peut se trouver chargé de classe, un ancien SEDUC redevient professeur chargé de cours ?Y a-t - il une réflexion dans ce sens? Nous avons toujours fait attention au profil des carrières. mais nous ne faisons pas profil de carrière pour profil de carrière. A côté du profil de carrière, il ya un certain nombre de valeurs dont il faut disposer pour jouer un certain rôle. Au delà, quel que soit là où on est, il s’agit d’un service et l’enseignement diocésain est un service, un service vaut l’autre. Aujourd’hui, je suis secrétaire à l’éducation ; si demain je suis envoyé être enseignant à la craie, je le ferai à cœur joie, en demandant seulement à le faire en toute liberté et en étant capable de répondre de mes actes. Il ya des Directeurs chargés de classe, compte tenu de certains facteurs ; il ya des écoles qui ont moins d’élèves et on ne saurait avoir le même nombre d’éducateurs dans une école à effectifs réduits que dans que dans une école à 300 ou 400 élèves. C’est pour juguler ce genre de situation que nous avons des Directeurs chargés de classe. Ces Directeurs et même les enseignants qui tiennent des classes multigrades comprennent les circonstances qui nous l’imposent. Je souhaite simplement qu’un ancien responsable, un ancien SEDUC, qui va en classe, ne soit pas traité comme s’il était au garage, comme si on le méprise ou qu’on lui manque de considération. Il faut seulement que son placement dans la salle de classe, respecte sa dignité et lui donne d’exercer avec un peu plus de liberté. Si tous les enseignants pouvaient avoir à l’esprit qu’il font un service et qu’un service vaut l’autre, qu’un agent d’entretien vaut un enseignant à la craie, qu’il soit au bureau, enseignant à la craie, Directeur ou Inspecteur, cela serait l’idéal…
On note que des enseignants sollicitent un déplacement et sur le coup, ils perdent leurs indemnités de non logement : ce qui crée des grincements de dents : quelle appréciation en faites- vous ?
C’est une situation parfois douloureuse mais c’est une situation globale que nous vivons tous. compte tenu des difficultés financières auxquelles nous faisons face depuis 1989, un certain nombre de dispositions ont été prises au nombre desquelles, celle relative aux enseignants qui demandent à changer de poste. Or nous nous sommes dits que si un enseignant change de poste parce qu’il recherche un certain bien être, nous pouvons lui donner l’occasion de le faire mais il perd l’indemnité de non logement. Cela a été une disposition prise parmi tant d’autres telles que les suppressions des postes, de certaines primes de responsabilité,.. ce n’est pas que cela soit plaisant mais lorsqu’on est dans un tourbillon, on se bat pour ne pas être emporté… ce qui est bien c’est que tous les enseignants qui demandent à changer de poste sont conscients qu’ils vont perdre leur indemnité de non logement… c’est la preuve qu’il sait qu’il va là où il se sentira mieux qu’au poste précédent. Ils le font en toute responsabilité et ils doivent aussi l’assumer… mais nous pensons que dès que la situation financière de notre enseignement se sera améliorée, nous changerons la manière de faire…
Le diocèse est sans évêque depuis quelques temps. Cette situation affecte-t-elle votre travail ?
En gros on pourrait penser que cela affecte mais l’église Catholique est puissante et je l’admire dans son organisation. Quand je suis SEDUC et je nomme un Inspecteur Régional. Sachant qu’un Inspecteur Régional est dans une région j’y suis et je peux m’occuper d’autres choses sans crainte dès lors qu’il ne manifeste pas un signe de difficulté insurmontable. Comme le Christ l’a lui-même dit « qui m’a vu, a vu le Père ». nous attendons un nouveau Evêque diocésain, mais en attendant, nous avons un Administrateur diocésain que l’église a placé pour jouer le rôle de l’Evêque puisque nous avons l’Administrateur diocésain qui joue le rôle de l’Evêque jusqu’à une certaine limite certes, mais qui joue ce rôle et que rien ne devrait arrêter la marche des choses… Rome a fait partir un Evêque mais Rome l’a remplacé d’une autre manière. Tel que nous vivons, je n’ai pas encore eu de difficulté parce que l’Evêque diocésain n’est pas là. Je fais avec l’Administrateur diocésain, ce que je faisais avec l’Evêque diocésain… l’enseignement ne souffre de rien parce que l’Administrateur diocésain joue son rôle et nous sommes contents de ce rôle qu’il joue, pour sa présence, nous rendons grâce à Dieu pour tout ce qu’il déploie pour que le Diocèse continue de vivre sans problème… la preuve c’est que je viens de faire cette tournée comme si nous avions déjà un nouvel Evêque parce que l’Administrateur diocésain est là. J’élabore toutes les stratégies avec lui. Toutes mes difficultés, je les lui présente, il me donne des conseils, des recommandations et il m’appuie comme l’Evêque diocésain m’appuyait…
Comment entrevoyez-vous l’enseignement diocésain dans l’avenir ?
Dans l’avenir je vois un enseignement diocésain davantage consolidé. Quand un malade reçoit des soins adéquats et qu’il commence à se relever, on déduit qu’il arrivera un jour où ce malade recouvrera la santé dans son intégralité. L’enseignement diocésain est un malade qui est entrain de reprendre ses forces, qui est entrain de sortir de sa maladie… je vois que d’ici quelques années, si tous les enseignants jouent leur rôle, s’ils se comportent comme des enseignants catholiques doivent se comporter, si les responsables diocésains, chacun dans le respect du projet éducatif, dans le respect de notre spécificité, dans le respect du service, avec toute compétence, motivation,…, je suis sûr que l’enseignement diocésain va connaître le bout de sortie du tunnel. Déjà, plus les années passent, le nombre de collèges où on a douze mois de salaires sur douze augmente, le nombre de mois de salaires de l’éducation de base est amélioré et davantage, les Inspecteurs Régionaux, les Chefs d’établissements scolaires, trouvent des stratégies permettant de juguler progressivement cette question financière qui est au centre de toutes nos difficultés. Je me dis que malgré le désengagement de l’Etat du Cameroun par rapport aux subventions, nous arriverons avec la grâce de Dieu car nous sommes sur la route et nous avançons vers l’excellence…
Quel est le vœu que vous formulez par rapport à l’enseignement diocésain ?
Que chacun s’arme, s’approprie le projet éducatif de l’enseignement diocésain, qu’il se batte pour promouvoir la spécificité de l’enseignement diocésain, qu’il s’efforce à s’équiper pour être un enseignant de qualité, compétant, motivé, chrétiennement convaincu,… que chacun fasse tout pour être à la hauteur de la confiance que l’église a mise en lui.
Que peut-on vous souhaiter dans la conduite de cette lourde mission qui vous incombe ?
Je demande à l’éducateur par excellence, au modèle parfait de l’éducateur, Jésus Christ, les grâces de santé, de la foi, du courage, d’intelligence, de la sagesse, de patience,…
Votre mot de fin ?
Je rends grâce à Dieu pour ce service que mes collaborateurs et moi conduisons et je souhaite à chaque enseignant, à chaque personne impliquée, beaucoup de volonté, beaucoup de conviction, beaucoup de foi,…, dans cette marche que le Christ lui-même conduit. Je dis aussi que j’ai été heureux de parler de ces sujets variés qui touchent à notre vie diocésaine, spécifiquement à son enseignement,…
Entretien réalisé à Nkongsamba
par Titan YONKEU