Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
12 février 2012 7 12 /02 /février /2012 17:13

Après un mandat que tous qualifient unanimement « d’exceptionnel » du fait des victoires relevées par ce Maire, fruit de la diaspora, des populations loumoises appellent Louis Henri NGANTCHA à se représenter au prochain scrutin « pour poursuivre le travail qu’il a entamé ». Dans ce numéro, nous publions les appels des associations suffisamment représentatives dans la société civile loumoise et d’une sous section OJRDPC; TCHOUNANG Louis Bertin, Président National de HANDICAPES Unis et Solidaires du Cameroun (HANDSOCAM), François MOUNE MAHOP de l’Association pour le Promotion, le Développement et la Défense des Intérêts de l’Arrondissement de Loum( APDIAL, Jean Manga NGOUNDJOUEN, Président National de l’Association des Natifs et Ressortissants de l’Arrondissement de Loum,(ANAREL) et Charly KOUAMEN, Président de la Sous section OJRDPC de Loum Sud « A », sont les porteurs des messages dont la teneur suit et que nous publions in extenso.

Association pour la Promotion,
Le Développement et la défense
Des Intérêts de l’Arrondissement de Loum
                  (APDIAL)
           B.P……. Loum
Tél.: 33 08 91 52 / 77 82 89 39 /
                                   
Objet: Appel à                                       Le bureau exécutif provisoire de l’APDIAL
             candidature                                                                 A
                                                                         Monsieur Louis Henri NGANTCHA,                       

                                                                          Maire de la commune de Loum,
                                                                         Membre d’honneur de l’APDIAL

                                                  Monsieur,
Nous, membres du bureau exécutif provisoire de l’APDIAL, venons à vous par le biais de la présente et  à la demande de notre Assemblée générale, vous présenter l’appel à candidature que voici et qui vous est destiné :
Etant donné que l’APDIAL œuvre pour le développement et la protection des intérêts de l’Arrondissement de Loum,
Etant donné qu’avant votre arrivée à la mairie, notre Arrondissement se mourait,
Etant donné qu’en moins de cinq ans vous avez remis notre Arrondissement sur le chemin de la modernité,
Etant donné que notre Arrondissement a encore besoin de vous pour poursuivre sa modernisation, l’APDIAL vous annonce qu’elle vous a choisi comme son candidat pour la prochaine élection municipale et vous prie d’accepter d’être leur candidat à ce scrutin. L’APDIAL prie le comité central de votre parti le RDPC, de vous investir comme tel et vous assure de son implication pour que vous obteniez les suffrages des populations de Loum.
Dans l’espoir que vous réserviez une fin favorable à cet appel, les membres de l’APDIAL formulent pour vous et votre famille, les vœux de bonheur, de santé et de prospérité pour 2012.
(é) Le Président

MOUNE MAHOP François.
Handicapés Unis et Solidaires du Cameroun
             (HANDUSOCAM)
                B.P. …… Loum
Tél: 94 34 60 90 / 77 43 01 36 / 33 18 34 10                                                                        



                                                                                                                   LE BUREAU EXECUTIF
Objet :  Appel à candidature                                                                                        A
                                                                                                                  M. Louis Henri NGANTCHA,             
                                                                                                                  Maire de la commune de Loum,
                                                                                                                   Membre titulaire élu du comité
                                                                                                                       central du RDPC

                                                      Monsieur,
Réunis en comité restreint à la demande de l’assemblée générale le 19 Février 2012, les membres du bureau exécutif National de HANDUSOCAM  ont convenu et arrêté l’appel à candidature à vous destiné et dont la teneur suit :
considérant que les personnes handicapées ont leur mot à dire dans la conduite des affaires de notre collectivité territoriale décentralisée,
Considérant que vous avez démontré en cinq ans que la collectivité territoriale décentralisée de de Loum pouvait se moderniser
considérant les résultats palpables et visibles de vos actions,
considérant la place de choix que les personnes handicapées occupent dans vos priorités,
considérant que même votre hiérarchie politique a reconnu votre travail en nous élisant au poste de membre titulaire du comité central,
considérant que vous avez encore à offrir à votre Arrondissement,
Vous appelons à être le candidat des personnes handicapées et défavorisées, à l’occasion de la prochaine élection municipale devant se tenir cette année, et vous assurons de nos suffrages et de ceux qui nous sont proches.
En espérant que vous serez attentif à cet appel de cœur, nous vous prions de recevoir ici nos vœux les meilleurs pour l’année 2012, vœux que nous étendons à tous ceux qui vous sont chers.
(é) Le Président National ,
louis Bertin TCHOUNANG
Association des Natifs et Ressortissants
 de l’Arrondissement de Loum
                  (ANAREL)
           B.P……. Loum
Tél.: 77 79 57 01/
                                   
Objet: Appel à                                       Le bureau exécutif National de l’ANAREL
             candidature                                                                 A
                                                                         Monsieur Louis Henri NGANTCHA,                       

                                                                          Maire de la commune de Loum,
                                                                        
                                                  Monsieur,
Réunis en session extraordinaire à la demande des 2/3 des membres le 04 février 2012 à Loum, le bureau exécutif National  de l’ANAREL a réfléchi sur un ensemble de points dont son fonctionnement et la vie de notre arrondissement.. Sur ce deuxième point spécifiquement, le bureau National constate avec satisfaction votre bilan formidable au cours de ces cinq ans que vous êtes en train de terminer à la tête de la commune de Loum. Fort des actions positives et de la visibilité que vous avez offertes à notre commune, l’ANAREL décide de vous appeler à, être son candidat à l’élection municipale prévue cette année 2012. l’ANAREL prie par conséquent votre parti politique, le RDOPC, de vous investir en qualité de tête de liste et vous prie d’accepter d’être candidat.
L’ANAREL s’engage dès à présent à vous soutenir et à battre campagne pour vous, le moment venu, afin que vous obteniez les suffrages nécessaires le jour du vote.
Bonne année 2012!
(é) Le Président National

NGOUDJOUEN Jean Manga.
RDPC
Section du Moungo Centre
Sous Section OJRDPC de Loum Sud « A »
                                              
Objet: Appel à                                                                         Le bureau de la Sous-section OJRDPC
             candidature                                                                                                  Au
                                                                                                         Camarade Louis Henri NGANTCHA,                       

                                                                                                                   Maire de la commune de Loum,
                                                                                                 Membre Titulaire du comité central du RDPC                                                           

                                                  Monsieur,
Dans quelques mois, le corps électoral sera convoqué pour l’élection municipale. L’Arrondissement de Loum ne sera pas en reste dans cette opération.
Fort de cette échéance électorale importante pour notre commune, nous, les jeunes militants de la sous –section OJRDPC de Loum Sud « A », venons vous annoncer que nous vous avons choisi pour être notre candidat à la prochaine élection municipale. Nous demandons à notre grand parti de vous investir comme notre candidat et tête de liste.
 Votre bilan largement positif après cinq ans seulement à la tête de la mairie de Loum est l’argument qui justifie notre choix et notre prise de position.
Tout en vous priant de répondre favorablement à notre appel, nous vous rassurons de tout notre soutien et de nos suffrages le jour du vote.
(é) Le Président de la sous-section

KOUAMEN Charly

Partager cet article
Repost0
12 février 2012 7 12 /02 /février /2012 17:12

La communauté Bana de Loum n’est pas dans la sérénité depuis quelques temps, et pour cause la gestion du chef de la communauté et de quelques membres du bureau exécutif, hommes est remise en question par des membres dont certains font partie de la famille royale Bana.
Dictature, gabegie, malversations, unilatéralisme, clanisme, intrigues, délations, calomnies, divisions sont quelques griefs portés contre Messieurs HAPPI NKWEDJOU, DEAMENI Martin, TCHOKONTE  André, TCHEUMAWE Grégoire… ,comme le fait ressortir une lettre de démission parvenue à notre rédaction
Il est aussi reproché à ces responsables des hommes Bana à Loum de ne pas rendre compte de la gestion des biens de la communauté, tout comme ils auraient une gestion opaque. Plus grave, ils seraient même soupçonnés d’avoir tenté de vendre le foyer Bana de Loum..selon nos sources, le chef  HAPPI NKWEDJOU et ses alliés mettraient tout en œuvre pour neutraliser tous ceux qui essaieraient de les « gêner » dans leur « activités malhonnêtes ». C’est ainsi qu’on leur reproche d’administrer des sanctions arbitraires et injustes à tous ceux qui pourraient être des obstacles sur leur chemin. C’est cet état de chose qui serait à l’origine des démissions enregistrées au sein du bureau des hommes Bana de Loum. Face à ces accusations graves, la partie incriminée se défend ; Monsieur DEAMENI Martin déclare que « tout ce qui se passe au sein de la communauté Bana de Loum est lié à la façon dont le Président a été élu… moi-même j’ai été approché en pleine nuit chez moi la veille de l’élection de l’actuel Président, avec cinq mille francs qu’on voulait utiliser pour m’amener à voter l’actuel Président… j’ai refusé l’argent car cela était contraire à mes convictions, Monsieur TCHOKOTE Jean sait de quoi je parle… la façon de gérer du Président KWENDJOU HAPPI  pose problème et de nombreuses personnes en profitent pour distraire et/ou conserver de l’argent appartenant à la communauté…
Si Monsieur KWENDJOU HAPPI voulait que la paix revienne, il aurait déjà fait organiser de nouvelles élections car son mandat a expiré depuis longtemps. Or son refus d’organiser de nouvelles élections contribue à envenimer la situation… en ma qualité de contrôleur financier, il m’a été donné de constater que la gestion des ressources de la communauté n’était pas des plus saine et j’ai toujours dit ce que je pensais… je ne suis pas solidaire des écarts de comportements du Président KWENDJOU HAPPI  mais je pense aussi que le linge sale doit être lavé en toute  intelligence et en famille. » En tout état de cause, il est clair que la communauté Bana de Loum est dans l’instabilité du fait d’une crise de gestion. Les actuels responsables gagneraient à rendre transparente leur gestion tout comme le conseil départemental des Bana du Moungo devrait se pencher sur le cas  des hommes Bana de Loum qui sont au bord de l’implosion.

Lévi YOTA

Partager cet article
Repost0
12 février 2012 7 12 /02 /février /2012 17:11

C’est au cours d’un séminaire de deux jours, organisé par l’Association des Editeurs et correspondants de presse du Moungo et présidé par le sous-préfet de Nkongsamba IIème que les journalistes ont été formés. Ce séminaire qui avait pour cadre l’amphi 200 de l’Institut Supérieur de Management du Manegouba  (ISMAM), portait sur le thème général « la collecte et le traitement de l’information en relation avec la gouvernance locale et la décentralisation en vue de l’accompagnement des acteurs locaux » a été animé par d’éminentes personnalités dont Monsieur Wangué Liberté, Secrétaire Général de la Communauté Urbaine de Nkongsamba,  le Docteur LEKAMA Georges, Directeur Adjoint de l’ISMAM, Monsieur Jacques NDOUNLA CERDEC à l’ISMAM et Monsieur NGUESSON Philipe de L’ONG UN MONDE AVENIR. Entre autres modules, les séminaristes ont été entretenus sur « la déontologie journalistique », « la communication sociale », « la décentralisation au Cameroun », « le débit de presse », et « la gouvernance ». De l’évaluation qui a sanctionné ce séminaire, l’on retient qu’il a édifié les participants qui ont trouvé le thème et ses modules pertinents et ont émis le vœu de revivre pareille formation.
Un sentiment qui est venu répondre à l’appel du Sous-préfet de Nkongsamba IIème qui par la bouche de l’Adjoint au Sous Préfet Francis NDEUH NDEUH a émis le vœu de voir les « séminaristes faire bon usage des enseignements reçus »
Au total, il faut dire que ce coup d’essai de l’ASSEPM  qui a rabattu le caquet à de nombreux détracteurs qui, depuis la création de cette association, essaient de freiner en vain son épanouissement a été un coup de maître. Bien plus, L’ASSEPM sort grandi de ce séminaire surtout qu’elle a bénéficié du soutien de l’ISMAM, de la communauté urbaine de Nkongsamba et de l’ONG UN MONDE AVENIR dont on ne présente plus l’action dans l’accompagnement des acteurs locaux.
En marge de ce séminaire, l’ASSEPM a tenu une assemblée générale extraordinaire au cours de laquelle le thème du prochain séminaire a été arrêté car l’ASSEPM a vocation à former ses membres pour prévenir les problèmes de déontologie.
DJOUGUELA KOUODJOU

Partager cet article
Repost0
12 février 2012 7 12 /02 /février /2012 17:10

S’il est au Cameroun des Institutions qui devraient être classées comme " patrimoines nationaux", le Lycée du Manengouba en fait partie. Le statut que les autorités tardent à reconnaître à ce Lycée s’impose pourtant comme un impératif, surtout en ce moment où cet établissement scolaire mythique,  célèbre son soixante cinquième anniversaire d’exixtence.
En effet, crée en 1947 sous l’appellation de « collège moderne de Nkongsamba » et devenu Lycée du Manengouba en 1960, cette unité scolaire a contribué à la formation de nombreux camerounais qui font partie d’une élite qui fait la fierté de ce pays. Jean KUETE, Clobert TCHATAT, Cailloux, Dr FABO…., sont juste un échantillon insignifiant. Et pourtant, la politesse voudrait que ce temple mythique du savoir bénéficie du retour de l’ascenseur. Au lieu de cela, le Lymakong a connu une traversée de désert  qui semblait liée à celle que traversait Nkongsamba. Il a fallu attendre les années 2000, avec les Docteurs EMOG Paul Valentin et NGUETI Michel, le Délégué ESSOKE  EKOMBO Blaise, les PLEG hors échelle NJANGA Joseph et surtout Frederick  NZOKI EPOH, l’actuel proviseur, pour voir le Lymakong sortir la tête de l’eau tant par sa restauration que par ses résultats scolaires.
Toutes choses qui ont contribué à restaurer au Lymakong son aura d’autrefois. C’est toujours pour travailler à l’avènement de ce Lymakong renoué et compétitif en offre en éducation de qualité que les actuels responsables ont décidé de célébrer avec faste les 65 ans de ce Lycée.
Du 27 février au 03 Mars 2012, le Lycée du Manengouba organise une semaine d’activités consacrées à la célébration de son soixante cinquième anniversaire.
Au-delà de la dimension festive, les organisateurs dont le Proviseur NZOKI EPOH Frederick nourrissent l’espoir « d’attirer l’attention du public sur les défis qui interpellent ce Lycée urbain ». Et à dire vrai, de nombreux défis l’interpellent tels que l’insuffisance du personnel, le défaut d’un orchestre pour l’enseignement de la musique, le renforcement de la salle multimédia pour la formation aux TIC, la restauration de l’établissement dont les installations sont dépassées, la réouverture de l’internat, l’acquisition d’un bus pour le transport d’élèves, l’équipement de l’infirmerie, etc.
En attendant, l’on ne peut que souhaiter un joyeux anniversaire au Lycée du Manengouba
                                                                                                                         Doris GANA

Partager cet article
Repost0
12 février 2012 7 12 /02 /février /2012 17:06

Présentez-vous brièvement à nos lecteurs
Je m’appelle FOSSO Marcel, enseignant de formation en exercice dans l’enseignement diocésain depuis 1980.
Depuis quelle date assumez-vous cette charge de Directeur diocésain?
Je l’assume depuis Juillet 1999.
Est-ce facile d’être un SEDUC dans un diocèse comme celui de Nkongsamba ?
Il s’agit d’un service et d’une fonction. Rien n’est facile d’emblée. Il s’agit d’une marche que je pilote, d’une marche dont je tiens le gouvernail, mais d’une marche d’ensemble. Je pense qu’il est facile d’une part et d’autre part ce n’est pas facile. Mais en gros, c’est facile dans la mesure où chacun des collaborateurs s’efforce de jouer son rôle, la barque avance, peut-être pas à la vitesse voulue, mais avance quand même grâce à la convergence des efforts. Je peux dire qu’il est facile bien qu’il y ait des problèmes dans le diocèse de Nkongsamba… ce n’est pas aussi facile parce qu’il faut déployer des énergies, des efforts et c’est facile parce que c’est la marche d’ensemble pilotée par  le Christ qui est celui-là qui nous a appelé spécifiquement et nous a envoyé chacun là où il se trouve.
Quelles sont les difficultés majeures que vous rencontrez au quotidien dans l’exercice de votre mission ?
Nos difficultés majeures se trouvent dans le fonctionnement normal de l’enseignement diocésain. Je parle du fonctionnement des différents services, le paiement des salaires, la formation du personnel, la modernisation des structures d’accueil, l’entretien des structures existantes, la qualité des enseignants que nous devons avoir dans le Diocèse de Nkongsamba pour le service d’Eglise.
Sur quoi comptez-vous pour pouvoir surmonter ces difficultés-là ?
Le Christ nous dit « sans moi, vous ne pouvez rien », comme pour dire que « avec moi, vous pouvez tout ». ce qui nous fait avancer c’est le fait que le Christ lui-même anime, qu’il est le grand timonier de cette grande machine.C’est aussi le fait que tous les collaborateurs que sont les administrateurs, les enseignants, les responsables des associations des parents d’élèves, … font que le travail soit facile et que chacun le porte joyeusement avec beaucoup de foi. C’est cela qui fait que nous avancions malgré les difficultés. Parce que le Christ est lui-même  porte fanion et nous le suivons avec foi, détermination, et courage.
Pourquoi l’Eglise Catholique persiste-t-elle à continuer à dans l’œuvre de l’éducation alors qu’il y a tant de difficultés, alors que l’Etat n’apporte plus de subventions ?
L’Eglise persiste parce que sa raison d’être, c’est l’évangélisation. Et l’école est un des meilleurs moyens dont dispose l’Eglise Catholique pour faire passer son évangélisation ; cette évangélisation est la diffusion du message du Christ ; or le Christ est venu pour que les hommes soient sauvés. Retournant en chair et en os vers son père, il a laissé à ses disciples de poursuivre cette mission salvatrice. L’église a cette mission salvatrice de dire à chaque homme « lève –toi, prends ton grabat et marche ». nous sommes dans une société qui a des difficultés, elle est malade. Et l’église a le devoir de relever cette société qui est malade et on ne peut relever une société qu’à travers les hommes. Les adultes sont déjà verrouillés, durs, pas autant flexibles que les jeunes. C’est donc à travers les jeunes qu’on peut relever cette société qu’on peut conduire sur un chemin de nature à nous faire sortir des ténèbres. Alors, l’église catholique, après un certains nombres de constats a décidé de s’impliquer dans cette mission parce que dans notre société, il ne fait pas bon vivre… aujourd’hui comme hier, le camerounais veut aller ailleurs, il cherche à sortir du Cameroun ;  jeunes et adultes cherchent à sortir du Cameroun parce que dans notre société, il ne fait pas bon vivre. L’église voudrait contribuer à bâtir une société de façon honorable, une société solidaire, où les enfants concourent au développement, où le partage est réel, où on partage les biens, les acquis, où on partage les connaissances, une société où Dieu est au centre ; une société qui a à son centre, le créateur de cette même société et alors l’église s’implique parce que les valeurs ne sont pas apportées par les autres ordres enseignants. L’église agit donc sur le cœur, sur les consciences, l’église façonne l’autre pour faire son bonheur. Sachant qu’il ya  ce vide, si l’église n’intervient pas, l’église apporte ce complément à travers les écoles. C’est pour cela qu’il faut un type d’enseignants catholiques parce que l’église rêve d’offrir un type de société fait d’un type d’hommes. Or ce type d’hommes ne peut être façonné que par l’église et son école. Au sortir de nos écoles, nous sommes sûrs que, même si tout le monde ne pratique pas et que quelques uns s’efforcent de mettre en application ce qu’ils ont appris à l’école catholique, nous parviendrons progressivement à bâtir  une société où il fait bon vivre,…, où Dieu vit et où il est reconnu comme sauveur ;
Vous détenez un des plus grands scores de longévité à cette charge, à quoi est due cette longévité
Je ne sais à quoi est due cette longévité parce que la fonction que j’assume est une fonction d’Eglise et je rends un service. Ce n’est pas moi qui aie demandé à être nommé secrétaire à l’éducation et le responsable du diocèse de Nkongsamba, Monseigneur l’Evêque, a pensé qu’il pouvait me nommer à la tête de l’enseignement diocésain. Il l’a fait et j’ai accepté avec joie et l’assume. C’est lui donc qui sait pourquoi je suis encore là, parce qu’il m’a donné une charge, une fonction et il n’a pas dit combien de temps j’allais y mettre. Comme je suis encore là, c’est plutôt lui qui est mieux placé pour dire pourquoi je suis encore là aujourd’hui. Ce qui est sûr c’est que je suis heureux de savoir que l’Eglise me fait une telle confiance éblouissante et je rends grâce à Dieu pour ça.
En près de quinze ans à cette charge, avez-vous l’impression que vous avez fait ce que vous aviez à faire ?
Je suis content de ce qui est fait jusqu’à présent. Je rendrais éternellement grâce à Dieu. Parce que je constate que la machine avance avec beaucoup de fruits et ces fruits me donnent la joie…Quand vous semez une graine, elle germe et donne des fruits alors vous pouvez  dire que voilà les résultats  du travail. Nous sommes entrain de faire une marche qui s’opère vers l’excellence avec beaucoup de fruits visibles par tous. Je ne sais si les objectifs sont atteints mais je vois les fruits qui se multiplient au fil des années. Je rends grâce à Dieu… comme il s’agit d’une longue marche, nous la faisons avec autant de fruits. D’autres parts, je me dis que si j’avais déjà atteint les objectifs fixés, je ne serai plus au secrétariat à l’éducation. J’ai l’impression que si je suis encore au secrétariat à l’éducation c’est peut-être parce que ceux qui m’y ont placé jugent que, quelques objectifs sont atteints mais pas, tous, parce que là où on espère que j’arrive, je ne suis pas encore arrivé… Et je remercie de tout cœur  tous ceux avec qui je fais cette route…
Y a-t-il des choses que vous regrettez n’avoir pas fait jusqu’ici ou que vous regrettez avoir mal fait ?
Je suis un être humain, donc imparfait. Je ne peux pas dire que j’ai toujours bien fait. Et l’homme avance avec les imperfections de sa vie et donc capable de beaucoup d’erreur.  Il y a des choses que j’aurai souhaité qu’elles soient faites  aujourd’hui. c’est vrai que les conditions de travail et de vie des enseignants s’améliorent progressivement mais en matière des salaires des enseignants, on a l’impression, en se situant à quelques établissements, que l’objectif est atteint puisque plus les années passent, les enseignants ont douze mois de salaires. Mais leurs arriérés, leur  ancienneté  restent gelés parce que nous ne sommes pas encore arrivés à l’étape où cela va être dégelé. C’est  une situation que les enseignants portent douloureusement, surtout ceux qui ne voient pas de tous les côtés ; dans beaucoup de collèges et dans toutes 
nos régions scolaires, les salaires restent irréguliers. Les enseignants d’aucune de nos régions scolaires (Education de base-ndlr) n’ont encore eu douze mois  de salaire. La moyenne se situant autour de neuf mois, neuf mois et demi… en regardant la marche accomplie, en voyant la manière dont les enseignants se dévouent, en voyant les salaires, on a de la souffrance. Mais nous espérons qu’il arrivera un jour où la tête ira hors de l’eau et les salaires seront régulièrement payés, les avancements dégelés, les primes dues versées… voilà ce que nous pensons n’avoir pas totalement fait.
Vous sortez d’une tournée dans les régions et unités scolaires du Diocèse de Nkongsamba : qu’est ce qui a motivé cette tournée ?
une armée gagne des combats grâce à un certain nombre de facteur : les hommes, les munitions mais  aussi grâce aux stratégies. Notre tournée est motivée par le fait que nous nous sommes rendu compte qu’il fallait, comme nous l’a rappelé le premier responsable du Diocèse, « retourner à la spécificité de  l’enseignement diocésain » et qu’il fallait « rechercher l’excellence ». les deux défis devenus mots d’ordre sont la première motivation de notre tournée. Il s’agissait de faire savoir aux enseignants qui doit être éducateur diocésain ? quelle est l’importance du service à lui confié ? quelles sont les exigences de ce service ? quelle est la portée de ce service ? quelles sont les armes qu’il doit mettre à son compte pour réussir sa mission ? en résumé, il s’agissait de rappeler à l’éducateur diocésain qui il est et de lui rappeler quel est le projet éducatif et la philosophie de l’enseignement diocésain, de l’amener à s’approprier la spécificité de cet enseignement…
Que retenez-vous de ce tour du propriétaire que vous avez effectué ? Avez-vous l’impression que ces messages ont été bien accueillis ?j’ai le sentiment d’un homme content, je suis heureux et comblé de par l’attitude des éducateurs de ce diocèse pendant que nous causions. Les questions importantes qu’ils posaient, les contributions fortes que les uns et les autres ont apportées, les engagements que les éducateurs ont d’une manière ou d’une autre pris, ouvertement, les appels à multiplier de telles rencontres pour rendre un service de qualité à l’église afin que notre société ait des personnes idoines pour la gérer,..., sont autant d’éléments qui fondent ma satisfaction.
Quelles suites entendez-vous donné à la doléance spécifique des arriérés de salaires qui vous ont été présentés ?
chaque fois qu’il ya des questions de ce genre, j’ai donné la réponse que j’ai toujours donnée. Il faut être réaliste ! les arriérés de salaires ont été accumulés parce que les rentrées financières ne permettaient plus d’assurer les salaires à payer aux enseignants. Alors encore aujourd’hui, nous continuons à accumuler les arriérés de salaires ici et là. Les avancements sont gelés. Quand les enseignants me demandent ce qu’il faut faire pour payer les arriérés de salaires, je leur dis qu’il faut patienter. La patience n’a jamais trompé et surtout il faut  rendre service à la société et à l’église à travers les enfants que les parents nous confient ; je suis convaincu que nous si rendons un service de qualité, il y aura des enfants de qualité et les parents vont nous faire davantage confiance, le nombre d’élèves va davantage croître, notre société va davantage être soulagée parce qu’elle aura progressivement en son sein des personnes de qualité, aptes à faire d’elle une société où il fait bon vivre. Il faut combattre le mal par la racine ; pour espérer percevoir les arriérés de salaires, il faut rendre un service tel qu’il permette d’obtenir des entrées financières permettant d’abord de payer es salaires et disposer d’un reliquat  subséquent pouvant être utilisé pour payer les arriérés de salaires ou tout au moins à les amorcer  pour ceux encore en service. Pour ce qui est des arriérés des enseignants déjà en retraite, nous les payons progressivement en comptant sur la caisse "Droits et Dettes". C’est une caisse dérisoire, mais qui nous permet tous les ans de donner de façon symbolique, de petites avances sur les arriérés de salaires aux enseignants retraités, aux veuves des enseignants morts en service, aux enseignants partis de l’enseignement diocésain,… si nous  le faisons pour les enseignants en retraite, cela signifie qu’un jour avec la grâce de Dieu, nous le ferons pour les enseignants encore en service. Toutefois il convient de relever que l’année dernière, l’Etat du Cameroun à travers une organisation internationale, a fait une avance sur les arriérés de salaires pour les années scolaires 1994-1995, à l’éducation de base. Nous espérons que cette action va se poursuivre  et que l’Etat ou les autres bienfaiteurs vont faire quelque chose pour les enseignants du  secondaires. Globalement, les arriérés de salaires  dus aux enseignants sont entrain d’être payés d’une manière ou d’une autre mais prioritairement à une catégorie d’enseignants.
Ya-t-il une réflexion allant dans le sens de sécuriser les carrières de enseignants du diocèse de Nkongsamba, entendu que un Directeur d’école peut se trouver chargé de classe, un ancien SEDUC redevient professeur chargé  de cours ?Y a-t  - il une réflexion dans ce sens? Nous avons toujours fait attention au profil des carrières. mais nous ne faisons pas profil de carrière pour profil de carrière. A côté du profil de carrière, il ya un certain nombre de valeurs dont il faut disposer pour jouer un certain rôle. Au delà, quel que soit là où on est, il s’agit d’un service et l’enseignement diocésain est un service, un service vaut l’autre. Aujourd’hui, je suis secrétaire à l’éducation ; si demain je suis envoyé être enseignant à la craie, je le ferai à cœur joie, en demandant seulement à le faire en toute liberté et en étant capable de répondre de mes actes. Il ya des  Directeurs chargés de classe, compte tenu de certains facteurs ; il ya des écoles qui ont  moins d’élèves et on ne saurait avoir le même nombre d’éducateurs dans une école à effectifs  réduits que dans  que dans une école à 300 ou 400 élèves. C’est pour juguler ce genre de situation que nous avons des Directeurs chargés de classe. Ces Directeurs et même les enseignants qui tiennent des classes multigrades comprennent  les circonstances qui nous l’imposent. Je souhaite simplement qu’un ancien responsable, un ancien SEDUC, qui va en classe, ne soit pas traité comme s’il était au garage, comme si on le méprise ou qu’on lui manque de considération. Il faut seulement que son placement dans la salle de classe, respecte sa dignité et lui donne d’exercer avec un peu plus de liberté. Si tous les enseignants pouvaient avoir à l’esprit qu’il font un service et qu’un service vaut l’autre, qu’un agent d’entretien vaut un enseignant à la craie, qu’il soit au bureau, enseignant à la craie, Directeur ou Inspecteur, cela serait l’idéal…
On note que des enseignants sollicitent un déplacement et sur le coup, ils perdent leurs indemnités de non logement : ce qui crée des grincements de dents : quelle  appréciation en faites- vous ?
C’est une situation parfois douloureuse mais c’est une situation globale que nous vivons tous.  compte tenu des difficultés financières auxquelles nous faisons face depuis 1989, un certain nombre de dispositions ont été prises au nombre desquelles, celle relative aux enseignants qui demandent à changer de poste. Or nous nous sommes dits que si un enseignant change de poste parce qu’il recherche un certain bien être, nous pouvons lui donner l’occasion de le faire  mais il perd l’indemnité de non logement. Cela a été une disposition prise parmi tant d’autres telles que les suppressions des postes, de certaines primes de responsabilité,.. ce n’est pas que cela soit plaisant mais lorsqu’on est dans un tourbillon, on se bat pour ne pas être emporté… ce qui est bien c’est que tous les enseignants qui demandent à changer de poste sont conscients qu’ils vont perdre leur indemnité de non logement… c’est la preuve qu’il sait qu’il va là où il se sentira mieux qu’au poste précédent. Ils le font en toute responsabilité et ils doivent aussi l’assumer… mais nous pensons que dès que la situation financière de notre enseignement se sera améliorée, nous changerons la manière de faire…
Le diocèse est sans  évêque depuis quelques temps. Cette situation affecte-t-elle votre travail ?
En gros on pourrait penser que cela affecte mais l’église Catholique est puissante et je l’admire dans son organisation. Quand je suis SEDUC et je nomme un Inspecteur Régional. Sachant qu’un Inspecteur Régional est dans une région j’y suis et je peux m’occuper d’autres choses sans crainte dès lors qu’il ne manifeste pas un signe de difficulté insurmontable. Comme le Christ l’a lui-même dit « qui m’a vu, a vu le Père ». nous attendons un nouveau Evêque diocésain, mais en attendant, nous avons un Administrateur diocésain que l’église a placé  pour jouer le rôle de l’Evêque puisque nous avons l’Administrateur diocésain qui joue le rôle de l’Evêque jusqu’à une certaine limite certes, mais qui joue ce rôle et que rien ne devrait arrêter la marche des choses… Rome a fait partir un Evêque mais Rome l’a remplacé d’une autre manière. Tel que nous vivons, je n’ai pas encore eu de difficulté parce que l’Evêque diocésain n’est pas là. Je fais avec l’Administrateur diocésain, ce que je faisais avec l’Evêque diocésain… l’enseignement ne souffre de rien parce que l’Administrateur diocésain joue son rôle et nous sommes contents de ce rôle qu’il joue, pour sa présence, nous rendons grâce à Dieu pour tout ce qu’il déploie pour que le Diocèse continue de vivre sans problème… la preuve c’est que je viens de faire cette tournée comme si nous avions déjà un nouvel Evêque parce que l’Administrateur diocésain est là. J’élabore toutes les stratégies avec lui. Toutes mes difficultés, je les lui présente, il me donne des conseils, des recommandations et il m’appuie comme l’Evêque diocésain m’appuyait…
Comment entrevoyez-vous l’enseignement diocésain dans l’avenir ?
Dans l’avenir je vois un enseignement diocésain davantage consolidé. Quand un malade reçoit des soins adéquats et qu’il commence à se relever, on déduit qu’il arrivera un jour où ce malade recouvrera la santé dans son intégralité. L’enseignement diocésain est un  malade qui est entrain de reprendre ses forces, qui est entrain de sortir de sa maladie… je vois que d’ici quelques années, si tous les enseignants jouent leur rôle, s’ils se comportent comme des enseignants catholiques doivent se comporter, si les responsables diocésains, chacun dans le respect du projet éducatif, dans le respect de notre spécificité, dans le respect du service, avec toute compétence, motivation,…, je suis sûr que l’enseignement diocésain va connaître le bout de sortie du tunnel. Déjà, plus les années passent, le nombre de collèges où on a douze mois de salaires sur douze augmente, le nombre de mois de salaires de l’éducation de base est amélioré et davantage, les Inspecteurs Régionaux, les Chefs d’établissements scolaires, trouvent des stratégies permettant de juguler progressivement cette question financière qui est au centre de toutes nos difficultés. Je me dis que malgré le désengagement de l’Etat du Cameroun par rapport aux subventions, nous arriverons avec la grâce de Dieu car nous sommes sur la route et nous avançons vers l’excellence…
Quel est le vœu que vous formulez par rapport à l’enseignement diocésain ?
Que chacun s’arme, s’approprie le projet éducatif de l’enseignement diocésain, qu’il se batte pour promouvoir la spécificité de l’enseignement diocésain, qu’il s’efforce à s’équiper pour être un enseignant de qualité, compétant, motivé, chrétiennement convaincu,… que chacun fasse tout pour être à la hauteur de la confiance que l’église a mise en lui.
Que peut-on vous souhaiter dans la conduite de cette lourde mission qui vous incombe ?
Je demande à l’éducateur par excellence, au modèle parfait de l’éducateur, Jésus Christ, les grâces de santé, de la foi, du courage, d’intelligence, de la sagesse, de patience,…
Votre mot de fin ?
Je rends grâce à Dieu pour ce service que mes collaborateurs et moi conduisons et je souhaite à chaque enseignant, à chaque personne impliquée, beaucoup de volonté, beaucoup de conviction, beaucoup de foi,…, dans cette marche que le Christ lui-même conduit. Je dis aussi que j’ai été heureux de parler de ces sujets variés qui touchent à notre vie diocésaine, spécifiquement à son enseignement,…
Entretien réalisé à Nkongsamba
par Titan YONKEU

Partager cet article
Repost0
12 février 2012 7 12 /02 /février /2012 17:05

C’est par un somptueux banquet offert dans les jardins de l’hôtel La Réserve de Loum que Alvine et Emmanuel ORUMA ont partagé la joie d’être unis avec leurs convives.
En présence du Sous-préfet de Loum, OUMAR BICHAÏR, du patriarche Simon Ledoux NGAMONDI, des Adjointes au Maire Augustine NGAMONDI et Marceline NGUETCHEU, surtout de l’invité spécial, Jean Jacques Ze de CANAL2 International, et d’une centaine d’invités triés sur le tas, les tourtereaux ont célébré faste leur amour. Entre mets variés d’ici et d’ailleurs, boissons diverses, champagne , humour et musique, les invités avaient de quoi meubler leur soirée.
Il faut dire que cette soirée de gala est venue clôturer les noces civiles tenues à la chefferie de Bakou dans le Haut Nkam et la bénédiction nuptiale qui a eu lieu ce même samedi 04 février 2012 en l’Eglise Pentecôtiste de Penja sous les bons soins du pasteur ASSAKO.
En somme ce fut une belle fête au cours de laquelle les invités ont été dépassés par le trop plein de gastronomie et de boissons . Des heureux, on en aura vus à l’instar de papa GAMBO ALI et son épouse, de maman Sara BATHE venue spécialement de KUMBA et bien sûr du professeur Frederick MPACKO qui supervisait le comité d’organisation.;
 Les images parlant mieux que mille mots, ci-dessous, quelques images choisie par notre reporter qui attestent du niveau de l’ambiance.
Salut les mariés!

J.R.TAMBEH

Partager cet article
Repost0
12 février 2012 7 12 /02 /février /2012 17:00

Répondant à l’invitation de l’administrateur diocésain de Nkongsamba, Monseigneur KOME Abraham, le Nonce Apostolique au Cameroun et en Guinée Equatorial, Monseigneur Piero PIOPPO a effectué une visite à Nkongsamba le 07 Janvier 2012.
Accompagné par le secrétaire de la nonciature à Yaoundé, Mgr Piero PIOPPO a célébré une messe pontificale au cours de laquelle il a ordonné les Diacres François MOUGOM, Yves Merlin SEUTCHEU du diocèse de Nkongsamba, TAGNE de la congrégation du Sacré Cœur du presbytérat et les abbés FOTSO Joseph et DOUONTSOP Bernard au diaconat. A cette messe, prenaient part de nombreuses personnalités au premier rang desquels Monsieur MVONDO Justin, Préfet du Moungo et son épouse, de nombreux prêtres et religieux et une foule de fidèles venus des quatre coins du diocèse.  Dans son homélie de circonstance en relation avec les textes du Dimanche de l’épiphanie, le Nonce Apostolique a exhorté les chrétiens de Nkongsamba à être fidèles à Dieu qui se manifeste chaque jour à eux à travers le Christ Jésus. Mgr Piero PIOPPO appellera surtout les diocésains de Nkongsamba à demeurer fermes dans leur foi autour de leur administrateur, Mgr KOME, en attendant l’Evêque  que le Saint père va leur envoyer.
Les fidèles de Nkongsamba ont reçu ces enseignements avec foi et ont témoigné leur gratitude au Nonce par de nombreux cadeaux  en nature et en espèces. Celui  apportera sa contribution à la formation des prêtres en rétrocédant toutes les sommes d’argent reçues au diocèse de Nkongsamba. Mgr PIOPPO Piero ne manquera pas de féliciter Monseigneur KOME Abraham pour le doigté avec lequel il assume la charge que la hiérarchie ecclésiale catholique lui a confiée.
Somme toute, ce fut  une fête réussie qui s’est déroulée sans couacs et cet succès est à mettre au compte de l’administrateur diocésain, Monseigneur KOME, qui a su, dans une distribution des rôles raffinées, associer tous ses collaborateurs.
Doris GANA.

Partager cet article
Repost0
12 février 2012 7 12 /02 /février /2012 16:58

C’est au cours d’une cérémonie présidée par le Sous-préfet de Loum, Oumar BICHAÏR et en présence du délégué Départemental, Monsieur ELAT,  du Secréétre Général de la mairie de Loum, et d’une belle brochette d’invités et des parents, que le nouveau campus du collège des Arts et Métiers de Loum (CAMEL) a été inauguré.
Ce complexe constitué par deux bâtiments en forme de L, d’un rée de chaumée et d’un étage, comporte une vingtaine de salles de classes, de salles spécialisées, d’ateliers et de bureaux pour les responsables. Il a coûté un peu plus de soixante dix millions environ a été construit en quelques ving quatre mois environs. Selon le Docteur NDOUNIA Luc, fondateur, « ce nouveau campus participe du souci de la fondation d’offrir aux élèves un cadre viable d’études… ». Apportant de l’eau à son moulin, le Principal Elie MONGA dira que « c’est pour répondre aux demandes des parents qui cherchent des structures répondant aux standards internationaux pour la formation de leurs enfants que ce projet a vu le jour… ».
Que ce soit l’autorité administrative, le Délégué Départemental, le président des parents, le patriarche Simon Ledoux Ngamondi ou le commissaire divisionnaire YAMDEu Gabriel, tous ont exalté les efforts des autorités du CAMEL, les ont exhortés à aller de l’avant et ont invité les enseignants et les élèves à faire un bon usage de ces infrastructures.
Il faut dire que le collège des Arts et Métiers de Loum, qui a été crée en 2006 n’a cessé depuis lors d’améliorer ses structures et infrastructures. Aujourd’hui, ce nouveau campus vient s’ajouter aux  minibus de transport d’élèves, à la salle multimédia équipée de plus de cinquante ordinateurs, aux ateliers bien équipés de couture, de mécanique, de maçonnerie et au laboratoire de soins infirmiers.
Le CAMEL avec cette nouvelle infrastructure est  le tout premier établissement scolaire du secteur laïc dans le Moungo à offrir un tel standard de viabilisation et parmi les dix meilleurs du Littoral aux côtés des lauréats, du levant, de l’INTEG, de la Dauphine etc.
J.R. Tambeh

Partager cet article
Repost0
12 février 2012 7 12 /02 /février /2012 16:57

Le visiteur qui entre dans Baré-Bakem aujourd’hui est impressionné par le changement de physionomie de cette unité administrative vieille seulement de seize ans. Un changement positif attribué à un Maire qui a su imprimer sa marque. Martin TCHAMBA, puisqu’il s’agit de lui, est le Maire qui a su apporter à Baré-Bakem la dose de modernité qui a toujours manqué à cette cité.
De tous les Maires que Baré-Bakem a connus, Martin TCHAMBA est véritablement le seul dont le bilan est évocateur avec des réalisations concrètes. De l’hôtel de ville, à l’architecture simple mais répondant aux normes  à l’adduction d’eau publique grâce à la technique de captage gravitaire qui a fait de Baré-Bakem un exemple, en passant par les artères principales de la voirie qui ont été réhabilitées,…, sont quelques faits d’armes de ce Maire qui pilote une mairie sans grands moyens. Mettant en exergue ce que l’on appelle  à Baré-Bakem « la méthode TCHAMBA », le premier magistrat municipal a mobilisé à la fois son expertise, son carnet d’adresses et le grand amour qu’il a pour son terroir, afin de répondre aux préoccupations de ses populations. A ce sujet, un élève du Lycée de Baré vivant au village Ebouh confie « je suis particulièrement content de la route qui relie mon village – Ebouh-ndlr- à mon Lycée. Grâce au Maire, je ne dois plus parcourir une longue distance pour aller à l’école… ». Cette reconnaissance est évocatrice du travail abattu par la Maire TCHAMBA Martin. A un moment où l’on s’achemine vers la fin du mandat, Martin Tchamba rêve encore de « moderniser davantage » Baré-Bakem.
L’un de ses défis c’est de « viabiliser le carrefour dit « YIMO » qui selon le Maire TCHAMBA, est une « vraie épine dans la chaussure de notre développement ».
D’après le Maire TCHAMBA, « la mise en valeur de cet espace ouvrirait la ville et offrirait des activités aux jeunes et auxfemmes ». Et pourtant, le Maire TCHAMBA n’a pas la tâche facile. Bien au contraire, les difficultés que rencontre la Maire TCHAMBA loin de le décourager, décuplent sa motivation et le poussent à redoubler d’ardeur.
Aujourd’hui, Baré-Bakem est en route vers son développement et l’histoire retiendra que le Maire Martin TCHAMBA en est un artisan dont l’histoire et la postérité se souviendront
T.Y.


Partager cet article
Repost0
12 février 2012 7 12 /02 /février /2012 16:55

C’est au  stade municipal de Loum que s’est tenue la rencontre de football opposant le Vétéran new Look de Loum (VNL) et le Vétéran Football Club de Bafang (VFB) ce samedi 04 Février 2012. Présidé par l’Adjoint au sous-préfet de Loum, monsieur NSASSO richard, ce match remporté par le VNL sur un score de deus buts à zéro rentrait dans le cadre d’un amitié née du fait de la prise de commandement à Loum de OUMAR BICHAÏR. En effet OUMAR BICHAÏR était premier Adjoint préfectoral à Bafang et en amoureux du football, il a adhéré au VFB. Selon le président du VFB, « c’est une tradition au sein du VFB que l’association aille accompagner tout membre que le service appelle ailleurs. Or pour le cas du sous-préfet OUMAR BICHAÏR, cela n’avait pas encore été fait et c’est pour  s’acquitter de cette obligation que le VFB est à Loum, faisant ainsi d’une pierre deux coups car il répond à l’invitation du VNL.. Il offrira d’ailleurs un ballon en cadeau au sous –préfet ...». Pour donner à cette rencontre tout son sens, OUMAR BICHAÏR a évolué respectivement pendant 10 minutes avec le VFB et pendant 80 minutes avec le VNL et c’est d’ailleurs lui qui offrira la passe décisive qui permettra à GABIROU d’ouvrir le score en faveur du VNL.
En dehors du match de football, c’était plutôt une belle fête qui a fait dire au président du VNL François MOUNE MAHOP, que « nous sommes reconnaissants que nos amis de Bafang aient accepté de faire le déplacement de Loum et contents de ce que tout s’est bien passé... » et il ajoutera « qu’au-delà d’une rencontre de football, c’est des amitiés qui sont nouées qui pourront s’exprimer en d’autres lieux qu’un stade de football... »
Au bout du compte, Bafang et Loum ont été en communion le temps d’un match et d’un copieux repas offert par le VNL à ses hôtes du VFB.

Partager cet article
Repost0