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23 février 2019 6 23 /02 /février /2019 13:50

Alors qu’un mandat d’amener pend sur sa tête depuis plus de quatre ans au Cameroun, le prédicateur camerounais et grand défenseur des droits humains, Kamdem Nembot Brice qui est en fuite à l’Etranger, continue de prendre faits et causes pour les séparatistes qui sévissent au Nord- Ouest et au Sud- Ouest. Un Comportement qui conforte les autorités camerounaises sur ses précédents rapports avec ces seigneurs de la guerre qui veulent déstabiliser le Cameroun.

Depuis plusieurs années, l’on avait découvert le pasteur Kamdem Nembot Brice, comme l’appellent ses ouailles et tous ceux qu’il a pris sous sa protection. Ce dernier était le leader d’une Eglise d’obédience pentecôtiste, dénommée « l’Eglise du Calvaire » et qui  avait placé son ministère sous le signe de la prédication de la paix, de la tolérance et de la défense des droits humains. Une posture saluée par tous et qui avait suscité l’adhésion de nombreux camerounais qui accouraient à ses chapelles et à ses campagnes d’évangélisation. Sauf que les discours du pasteur  Kamdem Nembot Brice ont commencé à prendre des contenus très vindicatifs pour les autorités camerounaises. Sillonnant les villes de Douala, Bamenda, Buea, Yaoundé, etc, pour ses campagnes d’évangélisation, le pasteur Kamdem Nembot  prenait à partie les autorités camerounaises.

Il se disait « investi d’une mission de purification et d’exorcisation de  certaines pratiques peu orthodoxes » dont il attribuait les causes aux autorités camerounaises. Dans ses nombreuses prêches, pasteur Kamdem Nembot décriait les pratiques de corruption, de népotisme, de favoritisme et surtout l’inégale répartition des richesses du Cameroun. Toutes choses qui d’après le révérend Brice Kamdem Nembot « généraient des frustrations chez la majorité des populations dont les droits étaient bafouées par une minorité… ». Le jeune pasteur se disait « … être issu d’une famille très pieuse et élevé dans les valeurs de respect, de tolérance et d’amour… ».  Des valeurs qui, selon lui,  l’ont « rendu sensible au mal-être de ses semblables… ».Il en était arrivé même à dénoncer la loi camerounaise qui punit l’homosexualité et d’autres pratiques sexuelles déviantes.  Pour étayer ses prises de position à ce sujet  Pasteur Brice Kamdem Nembot soutenait que « quelque- soit la faute commise par un être humain, l’envoyer en prison  n’est pas la solution. Il faut lui donner la chance de se repentir... ». Un discours qu’il disait tirer de la bible. En public lors de ses campagnes d’évangélisation comme dans ses lieux de prières, pasteur Brice dénonçait, décriait et interpellait les autorités sur les injustices qui selon lui émanaient d’elles. « Que ce soit dans les tribunaux, dans les commissariats, dans les services publics,…, ceux qui sont en position de pouvoir marchent sur les petites gens, sur les démunis... Ce n’est pas juste et je perds le sommeil lorsque je constate que des gens dorment dans le noir  dans des quartiers de Limbé alors que c’est chez eux que le pétrole est raffiné... Je suis révolté que Bamenda ne soit pas relié à Nkambe par une bonne route alors que ces populations ont aussi droit au partage de la richesse nationale…» a- t- il déclaré un jour lors d’une campagne d’évangélisation à Limbé dans le Sud-Ouest du Cameroun, rapporte un de ses lieutenants sous anonymat.

En somme, pasteur Kamdem Nembot Brice était devenu un pourfendeur des autorités camerounaises et se servait du bouclier de ses sermons qui étaient des engrais pouvant susciter le soulèvement populaire. Des anciens membres de sa chapelle affirment à demi -mot que « pasteur Brice avait la dent trop dure contre le gouvernement il ne pouvait pas prononcer une prédication sans établir un lien avec les autorités de notre pays… ». Certains soutiennent que « la récurrence de ses diatribes contre les autorités de notre pays nous mettaient mal à l’aise mais il avait aussi le don de soutenir les gens qui souffraient et qui étaient dans le besoin. Ce qui nous amenait à continuer à aller prier dans son église ».

Cette tendance du pasteur Kamdem Nembot Brice à utiliser son église pour tenir des discours aux allures subversives lui avaient valu d’être entendu  dans certains commissariats et mêmes des  brigades de gendarmerie où il a quelques fois été gardé à vue pour besoin d’enquêtes. Sauf qu’une fois relâché, il maintenait le cap. Une attitude qui avait amené les autorités camerounaises, habituellement très tolérantes, à fermer les lieux de prière crées par ce pasteur. Malgré cela, Pasteur Brice Kamdem Nembot a continué à prêcher dans l’illégalitéconvaincu qu’ « aucune loi ne peut empêcher de répandre la parole… » rapporte la diaconesse Imélda.

Parti donc pour un de ses nombreux séminaires en Europe dans la deuxième quinzaine du mois d’Avril 2015, pasteur Brice Kamdem Nembot n’est plus jamais revenu au pays. Des sources rapportent qu’à l’époque, alors qu’il s’apprêtait à regagner le Cameroun, il a été informé de ce qu’une information judiciaire était ouverte contre lui.Un des collaborateurs de pasteur Kamdem Nembot déclare que, «  c’est un ami que nous avons dans les services de renseignements qui nous a prévenus de ce que notre leader était recherché et qu’il allait être enfermé… nous avons dû demander à notre pasteur de ne pas revenir au pays… Il a voulu insister pour rentrer mais nous l’en avons dissuadé ». Il serait reproché au pasteur Brice Kamdem Nembot, la tenue des réunions non autorisées, la promotion de l’homosexualité, la rébellion face à la fermeture de sa congrégation, etc. Des faits qui sont durement réprimés par la loi camerounaise et pour lesquels il devrait être sanctionné pour que cela n’inspire d’autres illuminés.

 Au bénéfice des désordres orchestrés dans les Régions du Nord- Ouest et du Sud-Ouest de puis 2016 et qui sont amplifiés par une certaine diaspora camerounaise, l’on vu le pasteur Kamdem Nembot Brice, dans une rue en Europe, certainement en Angleterre, défilant avec d’autres Camerounais et brandissant des messages hostiles au pouvoir en place au Cameroun. Des images publiées sur les réseaux sociaux permettent de voir que ce pasteur a pris part au meeting du 19 Janvier 2019 et surtout à celui du 26 janvier 2019 à Londres.Toutes choses qui permettent de constater que ce pasteur  est devenu un activiste politique radicalisé en Europe. Aurait-il pris la carte d’un parti politique de l’opposition camerounaise ? Tout pousse à répondre par l’affirmative. Des images qui ont donné raison aux autorités camerounaises. Celles-ci avaient déjà perçu chez le pasteur Kamdem Nembot Brice des accointances avec les groupes qui saquent l’image du Cameroun.

Il est donc clair que ce pasteur a pactisé avec les ennemis du Cameroun et l’information judiciaire ouverte contre lui au Cameroun trouve tout son sens.  Les dispositions légales qui répriment l’hostilité à la patrie s’appliquant à lui avec fondement à travers l’Article 102 du code pénal camerounais. Ce dernier ayant démontré depuis qu’il était encore au Cameroun qu’il combattait les institutions républicaines.Des gens comme le pasteur Kamdem Nembot Brice et leurs acolytes doivent répondre de leurs actes à la limite antipatriotiques.

 

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