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20 décembre 2012 4 20 /12 /décembre /2012 19:12

Le Moungo a connu de grands Préfets à l’instar de EYEYA ZANGA Louis, NWOS AWOS, Jules Marcelin DJAGA,…ces administrateurs chevronnés
ont marqué leur passage dans le Moungo d’une pierre blanche.Depuis leur passage, le plus beau
Département du Cameroun broie
du noir à cause de certains Préfets
qui ont fini par prendre le Département
pour leur chefferie traditionnelle ou leur «
chose ». Dans cette posture, il leur est
arrivé de poser des actes d’une irrégularité
déconcertante. Le cas de GAMBO
Haman qui a défrayé la chronique avec sa
tentative de blocage de la candidature au
poste de maire de Mbanga du conseiller
Moukouelle, reste présente. Il a fallu l’intervention
de la cour suprême pour le rappeler
à l’ordre. Sa promotion au poste de
Gouverneur aurait d’ailleurs été bloquée
cette année là par cette incartade administrative
et il a dû aller pour un séjour de
probation à Edéa d’où Marafa l’avait tiré
pour le nommer à Garoua où il n’a pas fait
long feu. Justin MVONDO qui a passé
quatre ans, trois mois et trois jours dans
le Moungo comme Préfet, était arrivé
comme un homme pieux donc la Bible
était le livre de chevet. Son air débonnaire
et candide avait amené les populations
à lui faire confiance et à baisser la garde.
Et c’est dans cette sérénité que Justin
MVONDO s’est relevé sous son vrai jour.
Justin MVONDO avec l’aide de certains
fils du Moungo s’est lancé dans des pratiques
dont l’irrégularité n’avait d’égale
que leurs conséquences pour le Moungo
et les populations. A la suite du dernier
Décret Présidentiel portant réorganisation
de la pastorale, Justin MVONDO qui
rêvait d’être maintenu dans son Eldorado
de Moungo a été appelé à aller se frotter
aux coupeurs de route dans la Vina à
Ngaoundéré. Alors que le Gouverneur
Beti ASSOMO lui reprenait le commandement
pour le passer au doyen Thomas
HONA, les langues qui jusque là étaient
liées par la peur et la terreur qu’inspirait
Justin MVONDO, ont commencé se délier
pour dire des choses terribles sur « Saint
Justin», des choses qui relèvent des
frasques attribuées à ce Préfet à qui l’on
aurait pu vendre le bon Dieu sans inquiétude.
En les écoutant, l’on constate que
toutes ces « victimes » de Justin Mvondo
sont sur les dents lorsqu’elles évoquent
son nom. Des frasques qui sont de tous
ordres. Une lettre attribuée au chef du
canton Babong dans l’Arrondissement de
Loum et adressée à Justin MVONDO,
rapporte que c’est celui-ci qui a encouragé
le mauvais travail qu’aurait effectué
l’entreprise d’un entrepreneur-fonctionnaire
du nom d’Ewane. En effet, le
Premier ministre INONI Ephraim, en son
temps, avait octroyé un financement pour
réhabiliter plusieurs ponts sur l’axe
Mabombé-Babong. Justin MVONDO
aurait passé avec complaisance ce marché
à son ami EWANE qui a fait un travail
au rabais alors que l’enveloppe allouée à
cet effet. En contrepartie EWANE lui
aurait réalisé le château bâti au petit marché
de Lélé à côté de la mairie de
Nkongsamba IIème. Des sources affirment
aussi que Justin MVONDO aurait
trempé dans l’affaire de l’arnaque foncière
dont les populations de Mankoulan ont
failli être victimes de la part de l’ancien
recteur Bekolo EBE dans le cadre de l’extension
de l’université de Douala dans
l’Arrondissement de Fiko-Bonaléa. Une
opinion bien introduite soutient que Justin
MVONDO aurait retiré des lots attribués
depuis des lustres à des habitants de
Nkongsamba dans le secteur de la pastorale
pour les réattribuer à ses proches et
autres amis sous des motifs « fallacieux
et discutables ». Dans le secteur du lycée
bilingue de Nkongsamba, Justin MVONDO
est accusé d’avoir procédé à la vente
des terrains du domaine de l’Etat à des
individus en toute irrégularité. Cette information
qui a semblé transparaître implicitement
dans le discours prononcé par
Gouverneur le 14 Novembre 2012 à
Nkongsamba. C’est la gravité de cette
vente illégale et illicite qui a amené le
ministre du domaine et des affaires foncières
à suspendre et à annuler ces ventes
dont certaines avaient été masquées
sous des sceaux antidatés. Du coup, les
victimes menacent de porter plainte contre
Justin MVONDO qui est accusé d’escroquerie.
Le domaine appartenant au
lycée du manengouba à été victime d’amputation
qu’on attribue à Justin MVONDO.
L’ancien préfet du
Moungo est accusé
non seulement d’avoir
autorisé la construction
d’une Eglise privée
sur cet espace
appartenant au premier
lycée du Moungo.
D’autres parcelles
auraient aussi été prélevées
et Justin
MVONDO serait lié à
ces prélèvements fonciers
irréguliers au
point où les descendants
du donateur
menaceraient d’attaquer
les occupants en
justice car disent-ils «
leur papa avait fait don
pour le développement
du lycée du manengouba
et si le lycée
n’en a plus besoin, qu’il
nous le rétrocède… » La grande maison
rose bâtie au petit marché de Lélé, à côté
de l’hôtel de ville en chantier de la CAN2
appartiendrait à Justin MVONDO. Selon
les experts en bâtiment, ce bâtiment
aurait « une valeur approximative de plus
de trois cent millions ». Si avéré, l’on peut
se demander où un fonctionnaire de la
catégorie A2, de la fonction publique
Camerounaise, fut-il Gouverneur, aurait
trouvé autant d’argent pour s’offrir un tel
joyau. Un autre grief porté à l’actif de
Justin MVONDO est l’abus des biens
sociaux. E n effet, des sources indiquent
que Justin MVONDO a fait payer par des
mairies de Nkongsamba, des salaires à
des agents fictifs. Ces agents qui allaient
touché des salaires dans ces mairies
chaque fin de mois pendant plus de trois
ans n’y ont jamais travaillé, ce qui est
assimilable à des détournements.
Interrogés sur ces griefs, ces maires ,
affirment que Justin MVONDO à user de
son statut de « tutelle » pour leur imposer
ses relations en menaçant quiconque
s’opposerait de représailles par le blocage
des délibérations et autres documents
qui nécessiteraient ses signatures ; au
nombre de ces agents communaux fictifs
figureraient un certain Georges Françis
MESSIA, Willy Baroung, etc. Dans le
même ordre d’idées, Justin MVONDO est
accusé d’avoir user du trafic d’influence
pour tenter de faire recruter cinq de ses
relations à la SCB rouverte à
Nkongsamba avant de buter sur le refus
ferme des responsables de la banque,
tout comme il a, aux dires de nombreux
maires du Moungo « bloqué la souscription
d’abonnement dans des journaux
sérieux tels que score 2000, Le vigile
Républicain, etc ». L’autre péché qu’aurait
commis Justin MVONDO aura été l’abus
d’autorité. Le cas de Gabriel DJANKOU
KUISSI, promoteur de l’ISMAN et de
Nkongsamba FM qui à été arbitrairement
détenu dans des cellules de la ville pendant
trois jours et celui de Guy Matrie
DEMPET, président de la sous-section
RDPC de Mélong 2, lui aussi gardé à vue
à Baré injustement par Justin MVONDO,
sont symptomatiques de la dureté de
coeur de cet homme. Des sources bien
introduites soutiennent qu’il aurait joué un
rôle dans l’arrestation, il y a un an du
maire élu de Mombo. A la préfecture de
Nkongsamba, le chef du secrétariat particulier
du préfet à été réduit à classer les
papiers pendant que les protégés de
Justin MVONDO jouaient son rôle, se
pavanant sur le département avec leur
protecteur, jouissant avec lui de l’article
deux de son décret de nomination avec
omission de la mention « prévus par la
réglemention en vigueur ». L’autre grain
du chapelet nocif de Justin MVVONDO
aura été la passation de certains marchés
publics. Il est reproché a Justin MVONDO
de n’avoir pas toujours passé les marchés
à ceux que le méritaient mais a ceux qui
le « voyaient bien ». Le cas de la mairie
de Manjo est évocateur de ces pratiques
« saint Justiniques ». D’après des sources,
Justin MVONDO aurait attribué ce
marché à un prestataire qui faisait une
offre très élevée rejetant celle d’un autre
prestataire qui faisait lui, une offre plus
intéressante. Ce dernier qui ne comprenait
pas que son offre soit rejetée alors
qu’elle était bénéfique pour la mairie de
Manjo fera appel au niveau du premier
ministre qui lui donnera raison et lui attribuera
le marché au grand dam de Justin
MVONDO et ses amis. Ce tableau non
exhaustif des frasques administratives
attribuées à l’ancien préfet du Moungo
aurait, selon des sources crédibles,
amené certaines personnes de la république
à penser que l’ANIF et le tribunal
criminel spécial devraient s’intéresser au
cas de Justin MVONDO. Plus grave il est
rapporté qu’un collectif des « victimes »
de Justin MVONDO serait en création afin
d’ester en justice pour réclamer réparations
des préjudices qu’il leur aurait fait
subir. Du coup, l’on se demande si Justin
MVONDO ne sera pas rattrapé par les
casseroles qu’il a laissées dans le
Moungo.
Titan YONKEU

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commentaires

E
franchement arrêtez de saboter les autorités qui se démènent pour l'avancement du pays. ce n'est pas conseillé de salir l'image d'un si grand et loyal préfet comme justin mvondo. Franchement ccela<br /> ne fait pas avancer chers confrères journalistes. PUBLIONS DES INFORMATIONS REELLES ET NON DES FAUSSES RUMEURS
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