Il est des scènes cocasses que certains individus du monde politique offrent au public en mal de divertissement. Et NDONO MBANGA André fait partir de ces « acteurs » d’un autre genre qui courent le risque de « mourir » dans leur propre film.
En effet, le pauvre député du Moungo Sud dont on ne compte plus les frasques est passé à côté d’un lynchage populaire à Penja il y a peu. C’était au cour d’une réunion convoquée par lui-même dans le cadre de la campagne d’inscription sur les listes électorales biométriques. Du fait de sa nouvelle charge ( ?) obtenue dit-on « à coups de CFA et de délation », le député NDONO MBANGA André a convoqué les responsables locaux du RDPC de Njombé-Penja à une réunion. A sa grande surprise, de nombreux militants l’ont carrément chassé de la salle et lui on interdit d’y revenir. Parce qu’il voulait s’entêter, (c’est une habitude chez lui) le député NDONO MBANGA est passé à côté d’une bastonnade publique. N’eurent été les présences de quelques responsables charismatiques de Njombé-Penja, ce député dont la présence poserait de plus en plus de problème partout où il passe, aurait connu de sales moments. Selon des jeunes rencontrés ce jour Ndono Mbanga André est « un imposteur », «nous ne nous reconnaissons pas en ce monsieur. Il n’a pas de qualité pour être un leader … ». Des propos avancés avec rage et qui seront confortés par ceux d’une présidente de sous-section OFRDPC qui dit « nous savons qui sont nos leaders et nous refusons que NDONO MBANGA continue à s’imposer à nous… ». Des propos dont la dureté atteste de l’impopularité croissante de NDONO MBANGA André. Une impopularité qu’il refuse d’admettre et pour laquelle il aurait du faire profil bas. Au lieu de cela, « il continue à se fourvoyer en utilisant l’argent pour se maintenir à flot politiquement… », Comme l’affirme un membre de la section RDPC du Moungo centre vivant à Njombé. Et des éléments concrets permettent de donner raison à ce militant qui conteste la légitimité de NDONO MBANGA chez eux. Dans la liste publiée par le comité central du RDPC et qui constitue les commissions communales d’encadrement et d’appui aux inscriptions sur les listes électorales biométriques, le nom de NDONO MBANGA André ne figure pas. En lieu et place, on lit plutôt comme président un certain « NDONO MBANGA Dieudonné ». Juridiquement, c’est ce président qui est attendu à Njombé-Penja mais en lieu et place, c’est l’omniprésent NDONO MBANGA André qui se présente. D’où le courroux des militants qui accusent NDONO MBANGA André d’avoir « négocié pour prendre la place de sa majesté DISSAKE Dieudonné… ». En effet c’est le chef du canton Bonkeng-Penja qui a coordonné avec succès la campagne de Paul BIYA en 2011 à l’élection présidentielle. D’où vent-il que son nom est sauté si ce n’est un autre coup tordu du spécialiste Barack Obama de Njombé-Penja ? Toujours est-il qu’il a fallu l’intervention du sous-préfet de Njombé Penja pour envoyer les forces de maintien de l’ordre offrir une « légitimité policière » à NDONO MBANGA André. Une plainte envoyée au sous- préfet dans ce sens aux lendemains de cette mise au grand jour de son impopularité a achevé de convaincre l’opinion de ce que ce que Ndono Mbanga ne peut pas réussir par la conviction, il veut le réussir par la force et le dictat. Dès lors, l’on se demande si le comité central du RDPC ne gagnerait pas à enlever NDONO MBANGA André de ce poste. En effet, en le maintenant à ce poste que la majorité lui conteste, il y a risque que les inscriptions à Njombé-Penja prennent un coup de frein. Les gens dans cette partie du Moungo sont très rigides sur leurs revendications et au moment où les inscriptions piétinent, plus de deux mois après leur lancement, NDONO MBANGA André apparaît comme un plomb qui risque de noyer les efforts faits à Njombé-Penja dans les inscriptions biométriques.
Le bon sens et l’humilité auraient voulu que Barack Obama démissionnât dans l’intérêt du processus. Mais comme ces deux valeurs ne font pas partie du lexique de l’homme de sa’ a, Njombé-Penja n’a plus qu’a souffrir et à s’abstenir à moins que le ras le bol ne l’emporte sur les FMO.Les plaintes portées par Ndono Mbanga contre des jeunes de Penja devant le procureur de la République de Mbanga est une preuve que cet homme est aux abois et veut faire feux de tous bois. Sinon, comment comprendre qu’un homme de son âge, supposé rassembler les militants et les populations en soient rendu à traîner des jeunes en justice ? Surtout que dans son désarroi, il tente e ternir les images du maire jacques Antoine NGOLE et de Dr TSIMI Njole Christine. Cette dernière qui relève à peine du décès de son mari dont les initiatives en direction des femmes et des jeunes sont notoires peut-elles poser des actions tendant à nuire aux initiatives prises par son parti politique ? Le dynamique Maire Ngole dont les initiatives pour appuyer les inscriptions électorales biométriques sont avérées peut –il entraver le processus pour lequel il travaille sans relâche ? Ndono Mbanga accuse ces deux personnalités d’avoir instrumentalisé des jeunes pour porter atteinte à son intégrité physique. Une accusation grave qui ne repose sur aucune preuve et qui relève d’une panique manifeste chez Ndono Mbanga André dont aucune initiative n’est acceptée par les populations de Njombé-Penja. Pire, ces accusations de Ndono Mbanga risque de détériorer davantage le climat délétère qu’il a crée dans l’arrondissement grenier qu’est Njombé-Penja. Après 2008, Ndono Mbanga veut-il encore envoyer des enfants de Njombé Penja en prison ?
Le comité central du RDPC gagnerait revoir sa copie pour ce qui est de Ndono Mbanga car ce monsieur semble desservir le RDPC qu’il ne le sert.
